A/B testing sur la page de paiement : astuces pour réduire les abandons de panier
L'abandon de panier est un problème omniprésent dans le e-commerce. Selon le Baymard Institute, près de 70 % des paniers sont abandonnés avant d'être finalisés Les raisons sont multiples : frais de livraison inattendus, processus de paiement complexe, ou manque de confiance en la sécurité du site. Une des méthodes les plus efficaces pour identifier et résoudre ces problèmes est l'A/B testing, en particulier sur la page de paiement. Cet article explore les meilleures pratiques d'A/B testing sur la page de paiement pour réduire les abandons de panier et améliorer vos taux de conversion.
Qu'est-ce que l'A/B testing ?
L'A/B testing, ou test A/B, est une méthode qui consiste à comparer deux versions d'une page web ou d'un élément spécifique pour déterminer laquelle performe le mieux. En e-commerce, l'A/B testing est un outil précieux pour optimiser différents aspects de l'expérience utilisateur, y compris la page de paiement, qui est souvent la dernière étape critique avant la conversion.
Pourquoi l'A/B testing est essentiel pour la page de paiement
La page de paiement est l'un des éléments les plus importants de votre site e-commerce. Une page de paiement mal optimisée peut entraîner un taux élevé d'abandon de panier, tandis qu'une page de paiement bien conçue peut augmenter vos conversions. L'A/B testing vous permet d'expérimenter avec différents éléments de la page pour voir ce qui fonctionne le mieux et identifier les points de friction qui empêchent les clients de finaliser leurs achats.
Comment mettre en place un A/B testing efficace sur la page de paiement ?
Pour réussir un A/B testing sur la page de paiement, il est crucial de suivre une méthodologie rigoureuse. Voici les étapes clés pour mettre en place un A/B testing efficace sur votre page de paiement :
1. Identifiez les éléments à tester
Avant de commencer un A/B testing, il est important d'identifier quels éléments de la page de paiement vous souhaitez optimiser. Voici quelques exemples d'éléments à tester :
- Champs de formulaire : Réduire le nombre de champs à remplir peut rendre le processus de paiement plus rapide et moins frustrant pour les clients.
- Design et mise en page : Tester différents agencements et designs pour voir lequel est le plus intuitif et facile à naviguer.
- Textes d'appel à l'action (CTA) : Modifier le texte des boutons CTA pour voir lequel incite le plus à l'action.
- Options de paiement : Offrir différentes options de paiement et tester celles qui sont les plus populaires auprès de vos clients.
2. Créez vos variations
Une fois que vous avez identifié les éléments à tester, créez deux versions de la page de paiement : la version A (l'originale) et la version B (la variante). Assurez-vous que la seule différence entre les deux versions soit l'élément que vous testez, afin de pouvoir isoler l'effet de cette variable spécifique sur la performance de la page.
- Outils pour créer des variations : Des outils comme Optimizely vous permettent de créer facilement des variations de vos pages et de lancer des tests A/B sans avoir besoin de compétences en codage.
3. Définissez vos objectifs et vos KPI
Avant de lancer votre test, définissez clairement vos objectifs et les indicateurs de performance clés (KPI) que vous allez suivre. Par exemple, votre objectif peut être de réduire le taux d'abandon de panier, et vos KPI peuvent inclure le taux de conversion, le taux de clic sur le bouton CTA, ou le temps passé sur la page de paiement.
- Pourquoi définir des objectifs est crucial : Définir des objectifs clairs vous permet de mesurer l'efficacité de votre test et de prendre des décisions basées sur des données concrètes.
4. Lancer le test et collecter les données
Une fois que tout est en place, lancez votre test A/B et commencez à collecter des données. Assurez-vous que votre test dure suffisamment longtemps et inclut un nombre suffisant de visiteurs pour obtenir des résultats significatifs.
- Durée du test : En règle générale, il est recommandé de laisser un test en cours pendant au moins deux semaines, ou jusqu'à ce que vous atteigniez un nombre significatif de conversions (généralement quelques centaines).
5. Analysez les résultats
Après avoir collecté suffisamment de données, analysez les résultats pour voir quelle version a obtenu les meilleures performances. Utilisez des outils d'analyse comme Google Analytics ou des outils de statistiques intégrés aux plateformes d'A/B testing pour vérifier vos données.
- Interpréter les résultats : Recherchez des différences statistiquement significatives entre les versions A et B. Si la version B s'est avérée plus performante, vous pouvez implémenter cette modification sur votre site.
Les astuces pour réduire les abandons de panier grâce à l'A/B testing sur la page de paiement
Voici quelques astuces éprouvées pour utiliser l'A/B testing sur la page de paiement et réduire les abandons de panier :
1. Simplifiez le processus de paiement
Un processus de paiement trop long ou complexe est l'une des principales raisons d'abandon de panier. Utilisez l'A/B testing pour tester différentes configurations de champs de formulaire et réduire le nombre d'étapes nécessaires pour finaliser un achat.
- Exemple d'optimisation : Testez une page de paiement unique contre un processus de paiement en plusieurs étapes pour voir laquelle réduit le mieux les abandons de panier.
2. Affichez les coûts totaux dès le début
Les coûts cachés, tels que les frais de livraison ou les taxes, sont une cause majeure d'abandon de panier. Utilisez l'A/B testing pour tester l'affichage des coûts totaux dès le début du processus de paiement.
- Exemple d'optimisation : Testez une version de la page de paiement qui affiche tous les coûts dès le début contre une version qui ne les affiche qu'à la fin. Voyez laquelle obtient le taux de conversion le plus élevé.
3. Offrez plusieurs options de paiement
Les clients ont des préférences différentes en matière de paiement. Utilisez l'A/B testing pour tester différentes options de paiement et voir lesquelles sont les plus populaires auprès de vos clients.
- Exemple d'options de paiement : Testez l'ajout de paiements en 1-clic avec JUST contre des options de paiement plus traditionnelles pour voir laquelle génère le plus de conversions.
4. Mettez en avant la sécurité des paiements
La sécurité des paiements est une préoccupation majeure pour de nombreux clients. Utilisez l'A/B testing pour tester différentes façons de mettre en avant la sécurité des paiements sur la page de paiement, comme l'affichage de badges de sécurité ou de certifications.
- Exemple de mise en avant de la sécurité : Testez une version de la page de paiement qui inclut des badges de sécurité bien visibles contre une version sans ces badges. Voyez laquelle inspire le plus de confiance et réduit le taux d'abandon.
5. Optimisez les CTA pour inciter à l'action
Les boutons d'appel à l'action (CTA) sont cruciaux pour guider les clients à travers le processus de paiement. Utilisez l'A/B testing pour tester différentes formulations et designs de CTA pour voir lesquels sont les plus efficaces pour inciter à l'action.
- Exemple d'optimisation de CTA : Testez des CTA comme "Finaliser l'achat" contre "Payer maintenant" pour voir lequel obtient le taux de clic le plus élevé.
Étude de cas : Comment Booking.com utilise l'A/B testing pour optimiser la page de paiement
Booking.com est un exemple d'entreprise qui utilise l'A/B testing de manière efficace pour optimiser sa page de paiement. En testant régulièrement différents éléments de la page de paiement, comme les CTA, les options de paiement et l'affichage des coûts, Booking.com a pu réduire les abandons de panier et augmenter ses conversions.
En utilisant des données basées sur des tests A/B, Booking.com a pu identifier les meilleures pratiques pour sa page de paiement et offrir une expérience d'achat optimisée à ses clients. En conséquence, Booking.com a vu une augmentation significative de ses réservations en ligne et une amélioration de la satisfaction client.
Conclusion
L'A/B testing est un outil puissant pour optimiser la page de paiement et réduire les abandons de panier. En testant systématiquement différents éléments de la page de paiement, vous pouvez identifier les points de friction qui empêchent les clients de finaliser leur achat et implémenter des modifications basées sur des données concrètes.
En suivant les meilleures pratiques d'A/B testing et en utilisant des solutions de paiement sécurisées comme JUST, vous pouvez offrir une expérience de paiement fluide et sécurisée qui incite les clients à finaliser leur achat. N'attendez plus pour commencer à optimiser votre page de paiement et à augmenter vos conversions dès aujourd'hui !
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Taux de conversion mobile : comment l'optimiser ?
“L’achat sur téléphone, c’est le futur”. Il y a 5 ans, nous ne vous aurions pas contredit, mais aujourd’hui, nous vous disons que la révolution mobile se passe maintenant !
En effet, la rumeur court qu’il y a plus de téléphones portables sur cette planète que de brosses à dents ! De source plus fiable, nous pouvons affirmer que 58.99% du trafic Internet se faisait sur téléphone à la fin 2022. Un chiffre impressionnant, qui donne clairement envie de mettre les chances de son côté lorsqu’on en vient au shopping sur mobile.
Même si le taux de conversion de ce dernier ne cesse d’augmenter (3,5% tandis que celui sur ordinateur s’élève à 3,9%), il ne se révèle pas encore optimal. Sur mobile, les utilisateurs peuvent expérimenter maintes frustrations : temps de chargement du site trop long, menu trop compliqué… Que faut-il donc éviter pour augmenter son taux de conversion mobile ? Suivez-le guide !
1. Opter pour un site mobile responsive et un design adapté
Un conseil qui peut paraître évident mais qui n’est pourtant pas encore appliqué sur l’ensemble de la Toile : aujourd’hui, c’est près de 23.83% du meilleur million des sites web qui ne sont pas mobile friendly.
Sur téléphone, on est facilement distrait : messages, notifications… Faire rester l’utilisateur sur son site constitue donc une tâche particulièrement fastidieuse.
Pour être mobile responsive, il faut se concentrer sur deux aspects :
- Une navigation fluide et rapide.
- Des contenus qui s’adaptent à la taille des plus petits écrans.
En ce qui concerne la navigation, faites en sorte de proposer un menu clair qui met en avant vos produits, sans trop entrer dans le détail. Mettons que vous êtes une marque de vêtements et que vous proposez à la fois des t-shirts à manches courtes, à manches longues, sans manche et enfin avec différentes encolures. Vous n’allez pas détailler toutes ces catégories dans le menu : cela rendrait le tout indigeste et peu clair pour votre utilisateur. Préférez plutôt une section “top”, où vous grouperez à la fois les chemises, les hauts de soirée, les t-shirts… À l’utilisateur de filtrer s’il cherche un produit spécifique !
Un autre point à considérer est le fait qu’il n’est pas toujours agréable de remplir un formulaire depuis un smartphone : l’option remplissage automatique est un bon allié, il permettra à votre utilisateur d’aller plus vite.
Afin d’être encore plus mobile friendly, nous vous suggérons également d’agrandir vos CTA (Call-To-Action). S’ils sont plus petits en version desktop, c’est qu’il est davantage facile de cliquer à l’aide d’une souris ou d’un curseur. Sur smartphone, avec les doigts, c’est une autre affaire…
Une autre règle d’or consiste à se cantonner à 1 CTA par page, histoire de ne pas trop troubler les messages pour l’utilisateur.
2. Mettre en évidence les boutons d’achat pour optimiser votre taux de conversion mobile
Pour rebondir sur les CTA, parlons boutons d’achat : “Ajouter au panier”, “Acheter maintenant”... Sur mobile, on a tendance à scroller, encore et encore. Prenons le cas d’un potentiel client qui clique sur un produit. Intéressé, il lit le descriptif, scroll et au moment où il est certain de bien vouloir l’acheter, le bouton pour n’est plus à sa portée ! Agacé, il décidera sûrement de lâcher l’affaire !
Pour éviter ce cas de figure, optez donc pour un bouton sticky, c'est-à-dire qui reste visible peu importe à quel niveau de la page se trouve l’utilisateur.

3. Réduire le temps de chargement des pages
L’achat sur mobile s’adresse en général aux profils qui veulent aller vite. Rapidité et simplicité sont deux mots à garder en tête lors de l’optimisation de votre taux de conversion sur mobile. En effet, 0,1 seconde de chargement en moins sur vos pages augmenterait de 8% votre taux de conversion.
Par quoi commencer ?
Assurez-vous d’avoir bien désactivé les fonctionnalités inutilisées de votre CMS. Sur Shopify, qui utilise un système d’applications, plus vous en ajoutez, plus votre site sera long à charger.
Une autre tactique consiste à compresser vos fichiers CSS et JavaScript. Il est possible de faire ça manuellement, même si cela requiert certaines connaissances techniques. Vous pouvez aussi accomplir cette mission en téléchargeant une application telle que Plug in Speed.
4. Faire des recommandations produits on-page
Dans le but de faire ce qu’on appelle de l'up sell/cross-sell. Ainsi, l’utilisateur peut voir ce qui est le plus pertinent compte tenu de l’article qui l’intéresse, sans avoir à explorer le menu, moins “confortable” sur mobile.
5. Faire des campagnes spécifiques pour mobiles
Pour booster votre taux de conversion mobile, tentez de faire des campagnes spécifiques pour ce médium. Votre marque a une application ? Un bon moyen est de proposer une réduction valable sur l’app uniquement, et non sur le site. Avec cette tactique, à vous les téléchargements et le trafic !

6. Raccourcir le tunnel d’achat
Le plus de clic il faut pour accéder à l’étape finale, le moins de chance vous aurez de convertir ! Et c’est là que JUST intervient. Notre ambition ? Réduire drastiquement les étapes du parcours d’achat. Notre bouton magique accompagne le client du début à la fin de son expérience, il peut ainsi ajouter au panier et régler en seulement en 1-clic.
7. Récolter les mails sans être intrusif
Sur téléphone ou sur ordinateur, il faut souvent bien plus d'une session pour faire convertir un visiteur. Un bon moyen d'accélérer le processus est de les ajouter à votre mailing list. Cependant, attention : récolter des adresses e-mails sur mobile peut s'avérer fastidieux !
L'espace d'exploration sur ce médium est limitée en raison de la plus petite taille de l'écran, polluer donc ce dernier avec des pop-ups/formulaires est à proscrire. De plus, depuis 2017, le référencement opéré par Google défavorise les sites contenant des pop-ups. À vous de trouver un moyen non intrusif d'inciter à renseigner de la data ! Un bandeau proposant un discount lors de l'inscription à la newsletter (cf exemple) peut vous permettre de collecter des leads efficacement.

8. Optimiser sa version mobile pour la recherche Google
Savez-vous que c’est la version mobile que Google prend en compte quant au référencement ? Le moteur de recherche indexe les sites et les classe dans les résultats selon le fait qu’ils soient mobile friendly ou non. C’est donnant-donnant : optimiser votre version mobile augmentera votre taux de conversion ET vous fera apparaître dans les premiers résultats de recherche pour… à nouveau augmenter votre trafic et votre taux de conversion !

Salons e-commerce 2023 : les incontournables
Qui dit nouvelle année dit nouveaux salons e-commerce ! L’équipe JUST a mené l’enquête en sondant ses marques et ses compagnies amies. Quels sont les évènements du retail à ne pas manquer en 2023 ? Où échanger avec les marques ou à l’inverse, présenter sa marque ? Ou trouver les meilleurs partenaires pour soutenir et propulser son site eshop on top ? Et enfin ou réseauter (ça fait aussi partie du jeu) ? Découvrez sans plus attendre notre calendrier des événements e-commerce auxquels assister en 2023.
Février
Future of Retail & E-Commerce By Hub Institute
Ce salon organisé par le Hub Institute n’implique pas moins de 2000 décideurs retail, luxe et fashion. Au programme ? Retour sur année compliquée pour nos commerçants : inflation, crise énergétique, difficulté d’approvisionnement, pénuries, transition durable…
Marques et retailers pourront réfléchir ensemble à des questions telles que la défense du pouvoir d’achat tout en assurant une marge. Ou encore à la révision d’un modèle économique dans une logique de proximité.
👉 Future of Retail & E-Commerce By Hub Institute - Paris
7 et 8 février 2023 au Palais Brongniart, 75002
9 février en ligne
Prix : à partir de 540€
Mars
Techinnov
Techinnov, c’est le salon qui rassemble chaque année plus de 600 start-ups et entreprises innovantes. Là-bas, on se balade de stand en stand, on écoute les speakers (près de 100 !) animant conférences et tables rondes. Et surtout, on vient à la rencontre d’investisseurs (100 aussi) qui sont là pour soutenir l’écosystème de l’innovation en France.
28 mars 2023 Parc Floral de Paris, 75012
Prix : à partir de 490€

Stratégie client
Stratégie client, c’est le salon de la relation clients. Comment l’améliorer ? Comment simplifier les tâches répétitives et gagner du temps ? Conférence, workshops et rencontre avec les exposants : fidéliser vos clients en leur proposant les meilleures solutions d’accompagnement.
28, 29 et 30 mars 2023 à Paris Porte de Versailles, pavillon 5, 75015
Prix : gratuit
E-marketing Paris
E-marketing Paris, a.k.a le rendez-vous des professionnels du digital ! Chaque année, le salon réunit en quelques chiffres : 17 000 participants et 317 exposants spécialisés en marketing et stratégie clients. Côté conférences, on retrouve des top profils tels que Kelly Massol, CEO chez Les Secrets de Loly ou encore Cécile Lochard, directrice du développement durable chez Guerlain.
28, 29 et 30 mars 2023 à Paris Porte de Versailles, pavillon 5, 75015
Prix : gratuit
Avril
Shop! Le salon by Popai
Des exposants spécialisés PLV (Publicité sur le Lieu de Vente) au conseil en digital (marketing, trafic, audience…), en passant par le retail, Shop! semble être le genre d'événements où l’on fait de belles rencontres.
4 au 6 avril 2023, Paris - Portes de Versailles, Pavillon 4, 75015
Prix : gratuit
Go Entrepreneurs
Envie de vous lancer ou de rencontrer des gens comme vous, qui ont osé franchir le pas de l’entrepreneuriat ? Il se pourrait que Go Entrepreneurs soit l’opportunité que vous cherchez ! Vous aurez même peut-être la chance d’y croiser Guillaume Gibault, fondateur du Slip Français ou Frédéric Mazzella, fondateur de Blablacar.
5 et 6 avril 2023 à la Défense Arena, 92000
Prix : gratuit

Juin
Viva Technology
Viva Technology ou le plus grand événement tech en Europe ! Pour cette septième édition, ce sont près de 91,000 visiteurs et de 2,500 exposants qui sont attendus. Pour exposer ou juste pour jeter un coup d’œil, ce salon est un véritable must pour se faire connaître. Il paraît qu’Emmanuel Macron y aurait déjà fait un speech l’année dernière, mais aussi Jack Ma, fondateur d’Alibaba. Rien que ça !
14 au 17 juin 2023 - Paris Expo Porte de Versailles - 75015
Prix : partir de 145€

Septembre
Maison & Objet
Le salon des marques qui veulent se faire connaître… Décoration, design et art de vivre : chaque année, les marques exposées rencontreraient près de 60 000 acheteurs. En tant que marque ou prestataire pour ces dernières, Maison & Objet est un véritable must pour les commerçants.
7 au 11 septembre 2023 - Parc des Expositions Paris Nord Villepinte, 93420
Prix : inconnu

Paris Retail Week
Paris Retail Week, c’est le salon de la rentrée où tous les acteurs de l’éco-système retail se retrouvent. Conférences, workshops et bien sûr des stands de tous les acteurs innovants de l’industrie. Les mentors pour l’édition de 2023 ? Bastien Valensi, fondateur chez Cabaïa, sur l’e-commerce omnicannal. Ou encore Maud Behaghel, Senior Director of Strategy and Research chez Vinted sur les Marketplaces.
Du 19 au 21 septembre 2023- Paris Expo, Pavillon 4, Porte de Versailles, 75015
Prix : inconnu
Novembre
MIF Expo : Le salon du Made in France
Pour représenter sa marque ou pour prospecter, le salon MIF est un des interatables des salons e-commerce 2023. Mode, déco, gastronomie ou encore enfance, c’est à chaque fois plus de 100 exposants qu'accueille l’évènement. Alors, avez-vous votre badge ?
👉 MIF Expo : Le salon du Made in France
Du 9 au 12 novembre 2023
Porte de Versailles, hall 3, 75015
Prix : inconnu

C'est quoi le social shopping ?
Aujourd’hui, difficile de ne pas en avoir entendu parler… En un mot, il s’agit d’utiliser les réseaux sociaux pour vendre vos produits. On vous en dit plus dans un instant !
Il y a dix ans, on nous aurait parlé de social shopping, on aurait pensé qu’il s’agissait simplement d’une rencontre fortuite avec un copain dans votre magasin préféré. Ou de votre super copine qui vante à la terre entière sa fameuse crème miracle !
Aujourd’hui, difficile de ne pas en avoir entendu parler… En un mot, il s’agit d’utiliser les réseaux sociaux pour vendre vos produits. Instagram et compagnie s’intègrent donc dans votre parcours client. Bref, on ne se contente plus de vendre GRÂCE aux réseaux sociaux mais on vend SUR les réseaux sociaux.
Mais qu’est-ce que vaut exactement le social shopping ? Quelle est sa valeur ajoutée ? Décryptage.
🤓 Un peu de contexte
Début 2022, c’est près de 4,62 milliards d’utilisateurs actifs qu’on comptait sur les différentes plateformes communautaires. Cela représente presque la moitié de la population mondiale ! Le contexte de la crise sanitaire du COVID-19 n’a fait qu’encourager l’usage des réseaux sociaux : les français y passeraient donc quotidiennement près d’1h46.
Les e-commerçants y voient donc là un moyen de multiplier leur chance de vendre. Ces derniers font, et ça depuis un moment, une promotion permanente de leurs produits auprès de leur communauté grâce à des contenus attrayants, un bon storytelling, un branding bien rôdé ou encore du paid et de l’influence. En plus de ça, Instagram, Facebook et TikTok proposent également depuis quelques années de taguer les publications avec des étiquettes redirigeant vers le site des marques. On vous en dit plus dans une minute !
👍 Les avantages du social shopping
À l’heure actuelle, le social shopping est un véritable must pour les e-commerçants. En effet, quoi de mieux que de vendre à un utilisateur sur une plateforme avec laquelle il se sent tout spécialement familier ? De plus, on considère qu’en organique, les e-commerçants s'adressent à une communauté déjà consommatrice de leurs produits ou au moins intéressée (la preuve : les utilisateurs suivent la page de la marque). Le social shopping facilite l’expérience client : pas besoin de parcourir le site en long et en large pour trouver son modèle préféré. C’est plutôt dans le sens inverse, c’est le modèle préféré du client qui vient à lui !
Une des autres spécificités du social shopping est qu’elle encourage les interactions entre les acheteurs : sonder une communauté sur la qualité d’un produit, pouvoir échanger, découvrir… Si l’e-commerce est pratique, facile, l’acheteur se trouve bien souvent seul, face à son écran, tandis que sur les réseaux sociaux, il a un sentiment d’appartenance.

Pour finir, mettre à la vente ses produits sur les réseaux sociaux, c’est multiplier ses canaux de vente donc ses commandes. Un excellent levier gratuit, ou presque, à exploiter pour les jeunes e-commerçants !
👎 Les éventuels points négatifs du social commerce
Avant de lancer votre e-commerce sur les réseaux sociaux, il est important de garder en tête certains aspects : primo, tous les CMS ne sont pas forcément supportés par Instagram et Facebook. Par exemple, PrestaShop ne “matche” pas avec la fonctionnalité shopping de Facebook. Vous pouvez d’ailleurs découvrir la liste des plateformes compatibles avec l’outil juste ici.
Un autre point qu’il est important de révéler est la méfiance de certains utilisateurs vis-à-vis du social shopping : un sondage mené par MalwareBytes révèle en effet que 95% des interrogés ne font pas confiance aux réseaux sociaux en ce qui concerne leurs données personnelles et bancaires.
Une étude menée par Stackla montre également que l’authenticité des contenus postés par les marques est primordiale pour la majorité des utilisateurs (90%). Cependant, 51% des interrogés révèlent que moins de la moitié des contenus qu’ils aperçoivent sur les réseaux sociaux leur paraît “fausse”. Vous l’aurez compris : choisir de vendre sur ses réseaux sociaux, c’est aussi prendre le risque de se transformer en panneau publicitaire, et pas de la façon la plus finaude. Bref, l’important, c’est de savoir doser !
🛍️ Vendre sur Instagram
Concrètement, ça se passe comment ? Côté utilisateur, le parcours d’achat sur Instagram se déroule de cette façon : il voit sur une publication avec un ou des produits marqués d'une petite étiquette (appelée “tag”). Une fois qu’il clique sur un tag, il est alors redirigé vers la page descriptive du produit, toujours sur Instagram. Sur cette fameuse page figure un bouton “acheter”, qui redirige vers le site web de la marque.
S’il est déjà possible d’acheter et de payer directement sur Instagram aux États-Unis, ce n’est pas encore le cas en France. “À terme, nous prévoyons de l’étendre aux entreprises situées hors des États-Unis”, explique Meta.
Côté e-commerçant, pour vendre ses produits sur Instagram, la démarche est assez simple : il suffit d’accéder aux paramètres et de cliquer sur "Configurer Instagram Shopping”. La plateforme demandera ensuite d’associer la page Facebook du e-commerçant, ainsi qu’un catalogue de produits accessible via le CMS de ce dernier. Et c’est parti !
Une aubaine à ne pas louper pour les e-commerçants : ce sont près de 130 millions d’internautes qui appuient chaque mois sur des publications Instagram avec des tags de produits !

🤑 Vendre sur Facebook
Parfois un peu mis sur le carreau par les Gen Z car considéré comme “hasbeen”, Facebook est malgré tout un levier d’acquisition à ne pas négliger. Il demeure en effet le réseau social préféré des français : d’après le Digital Report France 2022, mené par We Are Social et Hootsuit, c’est près de 3 utilisateurs d’Internet sur 4 qui ont un compte sur la plateforme.
La création d’une boutique Facebook ressemble à celle d’Instagram : il faut importer son catalogue via son CMS. Pour chacun des articles montrés, il est possible d’ajouter directement sur le réseau des informations telles que le descriptif, la variante du produit, son prix… À nouveau, comme sur Instagram, l’utilisateur sera redirigé vers votre site web afin de passer commande. Aux Etats-Unis, il est déjà possible de passer commande et d’effectuer le paiement directement sur le réseau social. À quand cette option dans l’Hexagone ?
🤔 Vendre sur TikTok
TikTok est un réseau spécialement intéressant pour les e-commerçants. Les moins de 25 ans représentent près de 41% des utilisateurs de la plateforme. Quand on sait que 73% des Gen Z font du shopping en ligne, on se dit que le réseau chinois est une véritable mine d’or ! Etonnamment, TikTok ne propose toujours pas de fonctionnalités e-commerce. Ainsi, sur ce réseau, il faut donc pour l’instant se cantonner aux publicités et opérations d’influence. À voir ce que la suite nous réserve…

📱 Le live shopping, l’avenir du social commerce ?
Késako ? Il s’agit tout simplement du téléachat 2.0. Sur Instagram ou sur d’autres plateformes, il nous vient tout droit de la Chine, où il est très en vogue depuis 2016. Là-bas, ce sont déjà près de 90% des achats B2C qui se font sur mobile et les marques sont encore plus présentes sur les réseaux sociaux qu’en Occident.

Le live shopping consiste à faire une présentation de produits en live : essayages, crash test, démonstration… Les spectateurs peuvent commenter, poser leurs questions en direct et enfin acheter en ligne ce qui leur est montré. Sur les comptes de marque ou via des influenceurs, à quand l’achat directement sur la plateforme ?
Ce qui est certain, c’est que chez JUST, c’est que nous prenons très au sérieux le social shopping et qu’on vous prépare plein de belles surprises dans ce sens. Spoiler alert : on bosse sur une fonctionnalité permettant d’acheter en 1 clic via le live shopping. À dans quelques mois ? En attendant, n'hésitez pas à nous rencontrer !



